Médecins de la Grande Guerre

Emerence de Remouchamp, le courrier de 1916.

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Famille Natalis Hurlet : le courrier de 1916.

LG                                                                                               Soldats,

767                                                                             vous nous avez rendu plus chers

                                                                                                le Roi, la Patrie et le Drapeau !

Monsieur Arthur et Adrien Natalis, frères

Soldats du Génie

Régt  Génie                                                                 Bon 2e   Cie 1er

                                                                                                  1er Div.

Armée belge campagne     Œuvre du « MOT DU SOLDAT »

Correspondance   Rem 1-1-1916

 

                                                 Mes Chers  fre enfants,                         Henri, Emérence

Je viens vous faire savoir que nous sommes toujours en bonne santé. Espérant que vous êtes de même.

Nous avons mille fois remercier l’enfant Jésus et la Ste Vierge d’avoir vus éclore la fin d’année 1915 en prière en parfaite santé. Et lui demandant que celle-ci soit encore meilleur et qu’ils vous accorde bientôt la fin de ce terrible fléau.

Espérant que nos prières seront exaucée et que nous serons bientôt réunis.

Marie, François, Marianne, Victor

                                                                                                           Continuez au dos



Mes chers enfants, pour nouvel, j’ai à vous apprendre que nous avons reçu une lettre datée du 5 octobre et qui est arrivée chez nous le jour de la St Nicolas le 6 décembre. Oh que nous avons été heureux  mes chers enfants d’avoir de vos nouvelles car depuis le 26 août on avait plus rien reçu de votre main.

Ce jour-là nous avons reçu votre photo que vous êtes à deux desus.

Nous vous avons envoyer deux lettres depuis le 6 Décembre que j’espère que vous aurez reçu et qu’elle vous trouverons tout les deux en bonne santé.

Nous profitons de ce beau jour de nouvel an pour souhaiter une bonne sainte et heureuse année ainsi qu’à votre ami Lucien Defossé de notre part et de toute sa famille.

Dites un peu à Lucien Def. qu’il essaye de faire parvenir quelque mots à sa mère.

Et par la même occasion faites aussi des compliments à Léonard Califice Nicolas de toute la famille. Sa mère s’ennuie car voilà déjà bien des mois quelle n’a plus eut des nouvelles.

Nous avons appris par une lettre de Msieur Philippe Francotte que vous étiez tout les deux en bonne santé, et qu’il y a un de vous deux qui lui est ordonnance.

Veuillez lui présenter nos bons souhait ainsi que de la part de Monsieur et Madame Francotte et le remercier.

Donc je termine mon petit billet en vous embrassant tout les deux pour la famille

 

Jean Natalis Hurlet

                                          NatalisV                           mille baisers de Henri



LG. 31                                                                                                    Soldats,

                                                                                             vous nous avez rendu plus chers

                                                                                                le Roi, la Patrie et le Drapeau !

Monsieur Arthur et Adrien Natalis, frères

Soldats du Génie

Génie  Régt                            2éme                                            Bon 1er   Cie 1er

                                                                                                                     1er Div.

Armée belge en Campagne     Œuvre du « MOT DU SOLDAT »

 

Correspondance                                                                    Remouchamps le 5-3-16

Mes chers enfants

C’est avec plaisir que je vous écrit ces quelques mots pour vous faire savoir que nous somme tous en bonne santé espérant que la présente vous trouvera de même car le temps commence à nous sembler long.

Depuis le 6 décembre nous sommes sans nouvelles de votre main, seulement nous avons reçu des compliments par la lettre que Joseph Antoine à écrites le 1er janvier et elle est arrivée les premier jours de février, il y avait 17 noms signer dessus

 Continuez au dos



Nous avons été heureux de vous savoir tous ensemble.

Faites bien des compliments à Antoine à Lucien Defossé et Lucien Degée de la part de leurs chers parent.

Et chez nous on na pas encore a se plaindre .ça marche tout doucement.

Votre grande sœur est en service à Liège rue Mont St Martin nr 81.

Cela nous fait bien plaisir. Elle vient nous revoir tout les mois.

Prier le bon Dieu mes chers enfants qu’il vous protège et qu’il vous ramène bientôt parmi nous tous sain et sauf, et quand vous voyez du danger ou que vous vous ennuyer, penser à Dieu et à la Ste Vierge Marie et prier.

Ils vous donneront la grace de surpasser tout. Soyer bien courageux et espéront que l’on se reverra bientôt tous ensemble et en bonne santé.

Le petit Henri dit tout les jours ces priaire pour vous autres.

Ils est ci gentil, ils vous envoi cent mille bons baisers à travers l’espace qui nous sépare. Faites dimanche soir tous ensemble.

Mes chers enfants je termine en vous embrassant tous de loin.

Vos parents qui vous aime

Jean Natalis Hurlet

Voici l’adresse de Marie

Rue Mont St Martin nr 81  Liège



Remouchamps, le 15 Mai 1916

Mes chers enfants Arthur et Adrien,

Je vient par ma présente lettre vous envoyez de nos nouvelles, espérants que ma lettre vous trouvera en bonne santer, comme nous sommes tous en bonne santer à Remouchamps et que nous avons apris sur une lettre qui est arrivée chez le parents de Victor Lèbe que notre petit Adrien savait fait blesser dans une jambe.

S’est bien triste pour nous d’être sy éloignez de vous autres et de n’être pas auprès de vous mes chers enfants pour vous soignez, mais prenez bon courage, Dieu vous aidera et nous nous reverrons bientôt tout ensemble, prenez bien garde à vous autres, et vous Arthur, soignez bien votre frère, et qu’il prenne bon courage.

Ça ira mieux, nous prions le bon Dieu et la très St Vierge Marie qu’elle vous protège pendant le mois de Mai.

Nous avons reçu des compliments à plusieurs foi mais il faudrait écrire.

A l’adresse de Victor Lèbe une lettre arrive de temps en temps.



Bien des compliments à tous les camarades, Lucien Degée Lucien Defossé, Jamagne, Victor Lèbe et Mathias de Stoumont Nicolas Califice et toute la famille se porte bien et tous les Lèbe.

Joseph Denoël est marié avec Louise Flohimont, et beaucoup de Remouchamps, Eulalie Wisllaer avec Corbion, enfin la jeunesse est presque toute mariée, il ont beaucoup rétablit la Belgique.

Des compliments à Masset de sa famille, à Hallet, tous les deux, tous les familles en bonne santer.

Nous sommes tranquille à Remouchamps, on a toujours a manger mais tous est cher pour vivre.

Notre petit Henry a une belle robette pour Adrien et une jeune fille pour Arthur, et Victor va toujours à l’école, tous les deux.

Et Marianne est bien forte mais elle sennuie après vous autre pour aller a la fête à Stoumont.

François travaille dans les bois. Marie est à Liège.

Mois et votre papa, nous fesons le ménage, mais ce n’est pas tout ça qu’il faudrait, il faudrait que tout ses traveaux soit fini pour tout nous autres, pour se revoir tous ensemble.

A bientôt Adrien et Arthur



Prenez bon courage mes chers enfants et prier bien le Bon Dieu, c’est lui qui doit nous aider et nous protéger.

Je fini en vous embrassant tous, recevez mille bon baisers de toute la famille.

Votre mère dévouée pour toute la famille

Fam Natalis Hurlet route de Louveigné

 N 43 à Remouchamps

Prenez le temps avec bon courage et ne vous ennuiez pas et patienté.

Dieu est grand et tous puissant

Bonsoir petit Adrien et Arthur Natalis

Je vous ait écrit 5 fois depuis la nouvelle année et ils est arrivé une lettre de Joseph Antoine, une d’un de Veillesalm et une de Victor Lèbe sur cinq mois, et on parlait de vous autre sur les 3 lettres.

                                                                                                                           Marie

Ils y en a trois expédier en même temps que celle-ci.

Je vous mette ci-joint la copie d’une lettre envoyer le 1er janvier et la même photographie



Liège le 15 mai 1916

Mes deux chers frères

Je profite que j’ai une occassion pour vous écrire ces quelques mots pour vous dire que nous sommes tous en bonne santé espérant que la présente vous trouvera de même. Et voila un an que je suis en service à Liège.

J’ai une très bonne .., ils n’y a qu’un Monsieur et une Dame, pas d’enfants, et donc voici mon adresse Marie Natalis Mont St Martin nr 81 Liège.

Donc quand vous écrirer, mettez une lettre à l’adresse de mes parents et une pour moi, se sera plus sur.

Sur deux on pourra peut-être en avoir une car voilà longtemps que nous navons plus rien eu de votre main.

La dernière que mes parents on reçu était datée du mois d’octobre et elle est arrivée le 6 décembre.

Si cette lettre vous arrive tachez moyen de nous donner de vos nouvelles.

C’est bien triste que notre cher Adrien à été blesser, m’est parent en on bien de la peine. Enfin, s’il avait quelques choses de graves, faites le moi savoir sans crainte.

J’ai retourner à Pâques pour quatre jours. Ils sent tire mais la vie est cher. Notre vache a donné sont veau la semaine dernière, une belle génisse.

Je vais très souvent à Bienne voir Mieuré. Ils vous font beaucoup des compliments.

Je termine ma lettre en vous embrassant tout les deux de loin.

Bon courage                                                                              

Votre sœur Marie



Remouchamps le 15 Mai 1916

Mes chers enfants Arthur et Adrien

Quelle beau jour que j’éprouve en pouvant vous envoyer des nouvelles de la famille à mes cher enfants.

Voilà sy lomptemps qu’on est séparé et j’espère nous revoir bientôt.

Nous avons reçu la nouvel que notre petit Adrien avait été blesser mais qu’ils était rétablit, dont ça nous a fait beaucoup de la peine en aprenant des pareil nouvel.

Sy on était auprès de vous pour vous soignez mais j’espère que Arthur ne vous aura pas abandoner et que vous aurez été bien soignez, et que ça yra toujours mieux.

Mes enfants, le sort le veut, prenez bon courage et Dieu nous aidera, ne l’oubliez pas.

Prenez bien attentions à vous autres et soignez vous bien.

Nous n’avons plus reçu de vos nouvel depuis le mois d’Octobre, tous reste aux poste en Hollande. Rien ne passe à cause des occupants, mais de temps en temps on reçoit des compliments.



Nous avons reçu la nouvel de Adrien dans une lettre de Victor Lèbe.

Tachez d’écrire à cette adresse.

Qu’il vous fasse vos adresse pour venir avec ses nouvel, et que Arthur sallait se marié avec Louise la sotte.

Qu’ils se marie bientôt mais qu’on puisse vous revoir tous.

Bien des compliments à tous les camerades, de toute leurs famille.

Il sont tous bien portants.

Et mes remerciments a Victor Lèbe, qu’il tache moyen de toujours écrire, s’est parents sont bien content, et qu’ils mettre de vos nouvel de tous.

Sa petite sœur a fait sa commugnon Dimanche passé.

Je fini ma lettre en vous embrassant de tous cœur en attendant de vos nouvelle.

Votre famille qui vous aime pour la vie.

Jean Natalis Hurlet

A Remouchamps Nr 43



Liège le 12 juin 1916

Mes deux chers frères

Je profite d’une occasion que j’ai pour vous envoyer un peu de nos nouvelles et pour vous dire que je suis en bonne santé ainsi que mes chers Parents.

Henri est toujours bien sage et ils étudie fort bien à l’école.

Pendant le moi de mai, ils a eu la carte d’honneur, il est le troisième de sa classe, les pères salesiens en sont si content, et de Victor aussi.

Nous allons en faire deux avocats. Vous les trouverez bien changer quand vous reviendrer.

Victor vat toujours a l’école parce que on ne saurait pas lui trouver de l’ouvrage.

Les grand ne travaille même pas.

Les carrières ne marche pas ni rien du tout.

Moi voilà un an que je suis de nouveau en service à Liège dont vous trouverez mon adresse si joint.

C’est la cinquième lettre que je vous envoi depuis le moi de mai.

Si elle vous arrive reponder le plus tôt possible, et aux adresse que vous trouverer dans chacune de mes lettre.

N’ayez pas peur d’écrire, ça nous ferai bien plaisir car depuis le moi de Décembre, nous somme sans nouvelle de votre main.



Seulement nous avons appris que notre chère petit Adrien avait été blesser.

Sa nous a fait beaucoup de peine mais j’espère que ce n’était pas grave et qu’ils est complément rétabli maintenant.

Cher Arthur, de graces, si Adrien était blesser gravement, faites le moi savoir ou à mes Parent.

Quels joi si on pouvait avoir une lettre de votre main surtout pour mon pauvre père  car ils est bien changé depuis que vous êtes parti car c’est dur pour un père d’être séparé de ces enfant depuis si longtemps.

Enfin nous fesons touse que nous pouvons pour les consoler et leur donner le courage et l’espoir que vous reviendrer bientôt sain et sauf.

A vous autres maintenant de répondre le plus tôt possible pour les rassurer.

Joseph vat très bien ainssi que sa femme et ces deux enfants Marie et le petit Jean.

Léon et sa femme vont très bien aussimais ils n’ont pas d’argent pour acheter des enfants, vous les connaisser.



Et toi Adrien, na-tu pas encore fait la connaisence d’une petite Française car je voudrai bien une belle sœur de ce beau pays.

Et Arthur avec sa Louise, n’est ils pas encore marier, et qu’ils nous renvoi un beau petit garçon que l’on appellerai le blanc poilou.

Amuser vous bien mais noublier pas votre devoir pour la patrie.

Espéront que notre chère Belgique sera bientôt delivrée et que vous reviendrer tous victorieux dans votre chere pays.

C’est cette idée la qui nous fais vivre et supporter tout nos peine et nos misères avec résignation.

Donc chers frères, soyer bien courageux car ici on ne fait que un seul et même vœu que notre roi Albert et toute sa famille retrouve bientôt son foyer paternelle ainssi que tout ces braves petits soldats Belges.

Car nous sommes fière d’être des enfants belges

et jif deux dire qui tôte les grise

est aubalou qui main set a pinte laide, cest moumint quaproche pot rentré est terre dise sest bièsse la.On n’est neurè pu jusmin qua vos aller les dis treur tôtes, les sepater comme y fat, comme le wanjon, massi est bièsse.



Maintenant chers frère, je retourne une foi par moi chez nous et voici les nouvelles du village.

Joseph Denoël est marié avec Louise Flohimont.

Gerardine Degée a un petit garçon de Joseph Califice mais il ne la marie pas.

C’est malheureux pour le petit Lucien, et Adrien ne perdra pas grand choses. Vous voyer ce que c’était delle.

Jeanne Sacré a un jeune gris, vous ferer le nésecaire quand vous reviendrer avec cette sorte la.

Ils n’y en a encore beaucoup d’autres mais ce serait trop long à vous écrire pour une autre fois.

Chers frères je doit vous dire que la plus belle fille du village c’est ma sœur mais mon père ne la laisse pas courtiser.

Ils la peur qu’on ne lui vole, ils la garde pour votre camarade Lucien.

J’espère que tout vos amis sont en bonne santé.

Chers frères je termine en vous embrassent bien fort de loin et mille bons baisers de votre grande sœur Marie et de mon père, ma mère, François, Marianne, Victor, Henri, misse et jolie, la vache.

Je vous embrasse bien fort de loin pour la famille

Marie



R. le 21 Août 1916 à midi

Adresse pour la réponse :

G Goffin Villa park 52   Maastricht

Mes chers enfants Arthur et Adrien

S’est avec plaisirs que nous avons reçu de vos nouvel que nous avons reçu par Marie, qui nous a fait un grand plaisirs.

Bien des compliments, Arthur et Adrien de Fina Antoine et Stéphanie Noël qui veut rester vielle jeune fille aussy en attendant que les travaux sont fini.

Nous sommes heureux de voir que vous êtes tous en bonne santer et que nous avons reçu tous les parents de tous les amis qui vous ont écrits tous sur la lettre, et vous pouriez dire a tous vos amis d’écrire tous sur la même lettre et de l’envoyer à cette adresse. Datée le 21 avril 1916

Et tachez de ne pas vous abonner (abandonner) et de vous faire bien soignez l’un a l’autre.

Des compliments de Mia Francotte , de sa chère famille et de la famille Minguet d’autant, tous en bonne santer, et de tous les amis et parents de la localité.

Des compliments de Léon, de sa femme, de Joseph et sa femme, de tante Marie, de votre parrain, Arthur, de tout la famille.



Et vous Adrien, prenez courage, dant peu de temps on se reverra tous en bonne santer, et nous serons bien heureux tous ensemble.

Ta mère qui vous aime, pour la famille, et pour toute la vie, frère et sœur, père et mère en attendant de vous revoir.

Au crayon

Je termine en vous embrassent de loin, votre père et mère, frères et sœur.

Marie est bien gentil avec ces nouvelles.

Jean Natalis

Mille baiser de Henri le gentil

Lg le 21 août 1916 a 10 heures du soir

Mes deux chers petit frères Arthur et Adrien

C’est avec plaisir que je vous remercie pour vos deux lettres que je vient de recevoir aujourd’hui dimanche le 20 août.

Une était datée du 25 juillet et une du 27 juillet, elle sont arrivée ensemble, et je suis heureuse de savoir que vous avez reçu une bonne partie des lettres que je vous ait envoyer car cest moi qui vous les fait parvenir toute, et vous voyer bien vous-même que vos réponses nont pas rester longtemps pour arriver chez moi.

A, quel jour pour moi, chers frères, de porter des bonnes nouvelles a mes bons parent et a tout les ami, car, chers frères, j’ai retourner le dimanche, même au dernier tram pour les reporter.



Sa encore été la fête au village quand je suis arrivée, surtout que nous avons reçu trois lettres sur un moi, et mon père a encore un peu pleurer, mais de joie, vu qu’Adrien écrit qu’ils est complètement rétabli, et que vous êtes tout les deux en bonne santé et ensemble, ainssi que tout les gadlit.

Sa nous à fait grand plaisir, ainssi qu’au parent de tout vos ami. Vous les verrez bien, ils ont écrit un peu tous sur la lettre.

Faites bien attention en détachant les deux photo pour les deux Monsieur Bonhomme, Firmin et Léon.

Leur parent sont très heureux d’avoir reçu des compliments ainssi que Monsieur et Madame Francotte, et font également des compliments à leur cher fils, Msieur Philippe Francotte

Les chers parents de monsieur Minguet M ? me charge de vous remettre beaucoup des compliment de leur part a leur cher fils.

Ils sont tous en bonne santé ainssi que la famille de Julien Thonus et celle de Joseph Neuforge, et au fils Campagne et Fernand Wesmal de chez Thirion et a Espérance Legrand, des compliments de toute sa famille, et a Amédée Bonhomme, de ma marraine et de Fina Marie Dumont, des compliment à Louis Dumont de sa mère, et a Alphonse Demarteau Lorquet, de sa femme et sa petite fille.

Les autre on écrit.

Donc, chers frères, faites-en pour un mieu avec tous.

Informer-vous un peu de Urbain Bonhomme car voilà un an que ces parent sont sent de ses nouvelles.

Des compliments a Joseph Mathias. A Stoumont, tout le monde va bien, vos bonne amie aussi, les filles Legrand aussi.



Chers frères, réponder toujours bien à toutes mes lettres que vous recevez, et bien aux adresse que l’on vous mettre pour répondre, car vous voyez vous autres même

Que ça marche excecivement bien pour le moment.

Car c’est notre plus grande joie au monde, c’est d’avoir de vos nouvelles, et ci tout vos amis veulent faire une lettre tous ensemble et me l’adresser, qu’ils vous la remettre, et vous me la ferez parvenir.

Mais ne dites vos adresse à aucun.

Tacher un peu que les deux carpentier écrive, ainssi que Joseph Jamagne et Lucien Defossé, car voilà un an que leur parent nont rien reçu de leur main et ceux qui sont en Hollande, Fernand et Hadelin nosse plus écrire, ils avait trois enfants et ils nont plus rien maintenant, ces triste pour eu.

Maintenant, chers frères, une autre question.

Oscar, le machiniste est parti depuis le 8 août, ils doit être passer.

Ils a prit votre adresse pour vous écrire à son arrivée au Consul.

Peut être qu’il ira vous voir s’il le peut a sont arrivée.

Ils vous dira beaucoup des nouvelles du village.

Ils s’est sauvé, ils n’a pas voulu travailler avec la machine pour les b…d.

Ils font une gare a Dieupart, a six voie, ils y a 200 civils qui travaille pour eu mais la crasse de la commune. Ne vous faites pas de la peine pour cela.

Joseph Nosé vous fait bien des compliment ainssi que son patron, Monsieur Maurice Herrion( ?).

Ecriver lui que tout va bien a…

Chers frères, je fini ma lettre en vous embrassent tout les deux de loin.

Votre grande sœur Marie

Marianne est fort gentile, elle courtice avec le vieu poupart pour rire.

Je suis rentrée le lundi au dernier tram, je vous écrit a 10 heures du soir.

Bonsoir Il est onze heures.

Marie



Mois D’Août le 24, 1916

Mes chers Arthur et Adrien, mes chers fils,

Je répond à votre lettre du 25 et du 27 juillet, avec grande joie.

Tout les papa et les maman on été a la fête Dimanche 20 du mois d’août.

On a eu autant de joie qu’on avait eu de la peine avant, de voir arrivé les bonnes nouvel de ses cher enfants Arthur et Adrien.

Prenez toujours  bon courage. Nous sommes tous en bonne santer.

Dans un peu de temps, on boira une bonne tasse de café ensemble, et vous vous verrez toute vos bonne amie bien grandie, de Sto(barré)et de S(barré).

Elle vous font bien des compliments ainsy qu’a tous les amis, faite une lettre tous ensemble.

Ont est heureux de voir que vous êtes tous en bonne santer.

Nous avons été dans tous les parents de vos amis et il sont bien portant tous et remercie tout ses chers enfants en lui souhaitant bon courage.

On est presque a bout, et ses grand bonheur.

Vous serez heureux et nous autres aussy.

Je vous remets en même temps l’adresse de votre cousine Pauline Leloup et de son mari, qui est en Angletterre, qui écoute après de vos nouvel.

Veuillez leur écrire de suite.

Elle vous sera bonne.



Adressez bien votre lettre. Voilà son adresse.

Monsieur et Madame Henry ManfoiLeloup

Carter Knowle Road 30

Sheffield   

Angleterre

N’oubliez pas de lui faire nos compliments sur votre lettre, et de sa maman, de toute la famille est en bonne santer.

Enfin, mon cher Arthur et Adrien, je vous embrasse de tous cœur.

Votre mère E H N qui vous aime, pour toute la famille.

 

R. le 24 août 1916

Prenez bien la date de vos lettres et réponder le plutôt posible.

Noubliez pas d’écrire a votre cousine.

Cher frères, jai effacer les nons des village, autrement ces dangereux ci latraprès les lettres.



Belgique                                Août                                              Glorieuse

Cette lettre, on me la rendu. On na pas su la passer mais je vous l’envoi une secconde foi

Je vous envoi chacun une fleur. Gardé la bien, elle vous portera bonheur.

L i    le 29-8-1916,

Mes deux chers petits frères

Je réponds une seconde fois a vos deux lettres que j’ai reçu et qui mont fait grand plaisir ainssi qua nos chers Parents.

Une était datée du 25 juillet et une du 27 juillet.

Elle sont arrivée ensemble le Dimanche 20 Août à L.

Je suis retournée le jour même chez nous.

Sa été la fête quand je suis arrivée. J’ai rester jusqu’au Lundi et on a répondu une lettre tous ensemble, que j’espère vous recevrez avant celle-ci.

Et le mardi, il en est arriver 2 lettres à R anc et a L de Masset et toute le sainte compagnie.

Le vieux masset est venu me le dire à L parce qu’ils viennent assez souvent me voir. Et dans sa lettre, Désiré parlait de vous deux et ils dit que vous avez achetez un acordéon harmoniqua tous ensemble, et que vous danser tout les soir.

Nous sommes heureux de savoir que vous êtes a  peu près tous ensemble, et que vous vous amusez bien.

t s v p



Chez nous honneur à nos petit soldats Belges

Vive le roi des Belges bon courage petits Belges le jour de la délivrance sonnera bientôt.

Comme cela le temps ne vous semblera pas trop long et l’on voit que l’on senuie pas après son cher pays. Vous avez raison.

Chez nous tout les soir, ces la réunion des vieux.

Comme toujours, c’est poupart qui tient la parole. Voilà 2ans qu’il veut partir et ils est toujours là.

Et tout les soir, on parle de vous autres toujours et toujours, car mes chers frères, le jours que vous reviendrer, nous serons heureux tous ensemble ci le bon Dieu nous garde la vie à tous.

Noublier pas vos priaire, chers frères et de vous mettre dans la graces de Dieu.

Communier le plus souvent possible, chers frères, le bon Dieu et la très Ste Vierge Marie vous protegera, car il n’y a que le bon Dieu qui peut vous délivrer de ce terrible fléaux.

Car on commence tous a en avoir assez, surtout d’être privé de ces chers enfant mais nous avons beaucoup de courage, et nous gardons lespoir que vous reviendrez bientôt parmi nous tous, saint et sauve.



Maintenant chers frères, une autres questions.

Je joint à ma lettre un billet de ma mère ainssi que l’adresse de Pauline de chez cantonnier, qui est en Angletterre avec son mari.

Vous naurez qua lui écrire, et si peut être vous avez besoin de quelque choses, vous naurez qua lui demander.

J’espère que vous n’avez pas oublier quels avait été si bonne avec notre pauvre Jean, ainssi que M Cornesse.

Ils sont tous ensemble. Elle est partie en même temps que vous autres aux mois de Décembre 14.

Je passe en même temps que celle là une lettre pour elle que ma mère et mon père lui écrive pour lui demander qu’elle veuille bien soccuper de vous autres.

Quand vous écrirez, soyez bien poli, et adresser leur bienvos lettre, et bien leurs mettre votre adresse.

Si peut être vous aviez un congé tout les deux, vous pouriezpeut être aller leur rende visite.

Comme cela vous aurez votre cher cousin et votre chère cousine pour veiller sur vous autres.

Vive les petits Belges et leur roi Sa majesté Albert 1er



Votre photo le plus tôt possible s’il vous plaît

Chers frères Msieur le Curé de B. avec sa pipe, vous fait beaucoup de compliments ainssi que sa sœur et la vieille Demoiselle.

Ils se plaint que vous loubliez toujours dans vos lettres.

Moi ji vait assez souvent, se n’est pas loin de L.

Et je doit vous dire que Henri est gentil.

Ils a eu un diplôme, et ils est classé 3ème de sa classe.

Victor est genti aussi, Marianne aussi.

François travaille pour Masset maintenant.

Ma mère vous ne dites pas que vous avez reçu sa photo, et dans vos lettres vous loubliez.

Mon père na plus sa goutte mais ils est heureux qu’ils a reçu de vos nouvelles à tout les deux.

Tacher de menvoyer de nouveau votre photo pour le grand Henri, autrement ils revant les 2 vélos pour boire. Ils ont soife tous.

Réponder toujours bien aux adresse que l’on vous mettre sur vos lettre et tout les deux ensemble, chacun sa feuille et une avec tout vos amis si vous vouler, un soir que vous serez tous ensemble.

Mes deux chers frères, je termine ma lettre en vous embrassent bien fort de loin.

Votre grande sœur qui veille sur vous autres de loin.

Milles bons baisers pour toute la famille, mes compliments à tout vos amis.

Vive les gadlis                                                                                           Marie  81



Le 5 Septembre 1916

Cher Cousin et Chère Cousine

Ayant apris par vos bons parents que vous étiez en Angleterre, je me permets de vous écrire cette lettre.

J’ais à vous apprendre que notre chère Mère Françoise, votre Tante est morte en 1915.

Vos bons parents sont toujours en bonne santé. Votre Mère Victoire vous fait bien des compliments et se rejouis de vous revoir tous les deux après les travaux terminés.

Chèrs Cousin et Cousine, mes deux fils étant à l’étranger depuis le débuts de ses grands travaux, vous me feriez grand plaisir en bien voulant vous informer de mes deux fils Arthur et Adrien, tous deux au génie en campagne, ils trouveront en Vous autres un si grand soutien s’ils pouvaits vous voir ou vous écrire, car je sais que vous prendrez soin de leurs état et qu’il ne leurs manquerat rien.

Ses si triste pour des parents d’étre si éloigner de ses enfants, car au village on ne sait rien, et la vie est si chère, on est ravitailler, mais pas assez.

Enfin on prend sont mal en patience.

Toute la famille vat bien et on espère que vous en êtes de même.



Fernand est marié avec Fina de D. (raturé) , ils ont une petite fille , et Fina de D. à aussi une petite Hélène.

Des compliments de Marie D… et de tous les bons parents, tous en bonne santer.

Je termine ma lettre en attendant de vos bonne nouvelles, cela me ferait tant de  plaisir, et en vous embrassant de loin.

Votre cousine Emérence H…N…

Si vous pouvez les voirs embrassez les tous les deux à ma place.

J’espère que nous pourront bientôt nous revoir tous ensembles.

Vous êtes mieux la bas que nous autres, ici on ne sait pas quoi.

On ne doit pas trop ce plaindre mais on ne sait pas si cela ira toujours comme cela.

Enfin on ne vit plus, on est trop éloigner de ses cheres enfants et de tous vous autres.

Il est vrai que l’on doit être courageux car cest pour tous le monde.

Je termine ma lettre en vous embrassant bien fort et en attendant le moment de vous revoir bientôt.

Votre cousin tous devoué

Jean N…H…

N’oubliez pas je vous en prie de vous occuper de mes deux chères fils.



Le 5 Septembre 1916

Cher Cousin et Chere Cousine

Mes parent m’ayant charger de vous faire parvenir cette lettre, je me permet de vous écrire quelques lignes et pour vous donnez l’adresse de mes deux frères, car voilà deux ans qu’il sont parti et l’on à très rarement de leurs nouvelles.

C’est seulement au moi de Juin et Juillet que j’ai reçut de leurs nouvelles après avoir fait bien des démarches.

Nous avions apris par un de leurs amis qui avait écrit chez lui, que notre Adrien avait été blessé à la jambe.

Il doit avoir été soigner dans un Hopital en France.

Le bruit avait même circuler que l’on lui avait amputer les deux jambes.

Vous devez comprendre dans quelle état ce trouvait alors mes parents, eux qui on déjà tant souffert avec la mort de notre Jean.

Vous lui aviez été si bonne chers Cousins que jose espérez que vous prendrez encore soin des deux autres.

Car un peut de nouvelles ferait tant plaisir à mon Père car il n’est plus à reconnaitre, ce n’est plus que l’ombre de lui-même.

 Mes frères nous écrive une lettre disant qu’il était completement gueri.



Cela console un peu mes parents, mais moi, je crois bien que c’est tous le contraire, qu’il à été fortement blessé et peut être quitte d’un membres.

Ecrivez à mes deux frères, ceux-ci vous donneront mon adresse car j’ai plus facile recevoir les nouvelles qu’à la campagne.

Je termine en vous remerciant et en vous embrassant de loin.

Marie N…

 

Monsieur Arthur et Adrien Natalis (frères)

Soldats du Génie belges

2e) Bataillons  (1e) Compagnies  (1e) Divition

d’Armées Belges  (En Campagne)

 

Mr et Mme Monfoi Leloup

Carter Knowle road Nr 30

Sheffield  Angleterre

Retardée faute d’occasion de la faire parvenir



Carte postale

Marie N

Fina A

                            

Un Baiser

De votre grande sœur M et à tous

Braves petits Belges

Bientôt Victorieux

vive les alliés

Belges nous sommes

Et Belges nous resterons

Un cachet : G-M Poste des Pays ( ?) Bas


VERSO


Li., le 7 Septembre 1916

Mes deux chers petits frères

Je manpresse de vous écrire ces quelques mots pour vous dire que j’ai bien reçu les deux lettres, une de Lu Defossé datée du 20 août et une de Adrien et de lucien datée du 30 août.

Celle la na rester que 5 jours pour venir chez moi à L, et le mardi, elle était à R.

Ça été la fête pour tous.

Donc, chers frères, écriver toujours bien a cette adresse, et même au autres adresse que je vous fait mettre, et tout les deux sur la même lettre.

Ecrivez le plus possible ensemble parce que ça coûte fort cher pour les avoir, mest sa ne me fait rien savez vous, embrasser moi toujours bien.

Les lettres, ça marche fort bien pour le moment, et nous sommes heureux depuis que vous nous donner de vos le plus souvent possible.

Amuser vous bien, courtiser. Nous vous gardons à chacun une bonne amie pour quand vous reviendrer, car l’heure de la délivrance sonnera bientôt, et vous autres, les braves, vous nous reviendrez tous sain et sauf.

Moi, je suis toujours très bien en service. Sa fait du bien a mes parents.

Ma mère vien souvent, seulement les vivres sont fort cher, mais on sent tire.

Des compliments de ma parta vos deux bonne amie.

Je termine en vous embrassent tout les deux de loin, et Lucien aussi.

Votre grande sœur Marie.

Henri est fort gentil, Victor aussi                                                   A bientôt



Le 20 du 11ième mois 1916

Cher Arthur et Cher Adrien

C’est avec plaisir que je réponds à vos trois lettres que nous avons reçu mardi le 12 Novembre, qui nous a causer une grande joie de voir que vous êtes tous en bonne santer et que nous sommes tous de même.

Et pour vous dire que tous les parents de tous vos amis sont en bonne santer tous, et ont été très content tous de recevoir des nouvelles de leurs cher fils.

Prenez bon courage, le temps aproche pour nous revoir tous ensemble.

Alors se sera la grande fête.

Maintenant, votre ami Abel Cailliet a ecrit dans sa maison.

Il ont été très content et il ont remits une petite lettre avec nous autres.

Et amusez vous toujours bien vous trois, et soyez bien courageux.

Le petit Henry est faché sur toi parce qu’il ne veut pas se mariez avec Adèle.

Il a bien une autre, s’est Lucie Hurlet, il ne veut pas attendre que la guerre soit finie pour se mariez, mais tu sera gater quand tu reviendra parce qu’il regarde très bien a ton vélo, et ne veut pas Adèle, s’est pour toi.

Avec Antoinette de chez le Toneo( ?) toi Arthur, tu ne l’aura pas.

Elle est bien grasse, elle doit se mariez aussy, et le poiou français, s’est toujours lui, il est a L (raturé) dans une ferme, et il fréquente avec les cartes, il a été danser chez le Toneo avec poupart, et il dansait leur trois, mais elle est belle, il aimerait mieux une belle française.

Il yrons vous trouver dans peu de temps.

Et Victor travaille pour la commune avec son père.

On sent tire toujours, nous avons 24 kilo farine tous les quinze jours, et du pain de Hollande, et des pommes de terre qui pèse en kilo, elle s’apelle des pommes de terre Lambotte, et pour notre graisse, s’est le beurre de notre vache.

Pour la nourriture, on ne saurait être mieux, mais on n’a pas a se plaindre.

Mais ce que je voudrait bien savoir, s’est pour savoir s’il ne vous manque pas de l’argent.

Et Joseph lui va très bien, et sa famille et Léon aussy.

Il a dit qu’il voudrait bien une française, qu’il voudrait bien que fanie(,) soit en congé.

Et Marie est a Liège, elle samuse bien.

On vat vous remettre encore une nouvel adresse.

Et Marianne danse toujours, elle voudrait vous aller trouver.

Il sont tous très bien portants.



Toute les jeune fille vous font bien des compliments, tous les voisins, Maria Defossé et fina, et félicie, et tous vos camarades surtout poupart et le vieux Masset et le vieux juge Houbart.

Et toi Arthur, nous avons ecrit a ta bonne amie de la France.



Elle nous a ecrit une sy belle lettre. J’espère que la…… là comme à la carière, et

Que vous etes bien heureux et bien gentil.

Veuillez remettre sest deux petit portraits aux machiniste qui vous est aller trouver.

Il doit être arriver, qu’il vous embrasse pour nous autres.

Il est bien heureux et sa famille se porte a merveille, tous ses petit enfants.

Et remettez des compliments a votre ami Albert Demoulin de la part de sa famille, qu’on n’a remits la comition, et il ont remit la même et un portrait.

Pour nos portraits, il sont en route voilà lontemps.

Ont vat se faire retirer encore une foi et ont les renverra de suite.

Voilà celui du rouche en pete fresse !

Enfin tous les famille sont d’une grande joie d’avoir reçu des nouvels, et tachez moyen de bien regarder a vous autres, et que Dieu vous conserve la vie.

Nous ne demandons que ça de vous revoir sain et sauf, et tous ensemble.

Et je vais finir ma lettre car le temps aproche pour nous coucher, à bien tôt.

Marie Leboutte vous fait bien des compliments, et pour savoir sy vous ne savez pas ou Henry Monseur est. Elle na jamais plus des nouvelles.

Faites bien des compliments de sa part.

Et toi, vieux blanc, et Adrien, revient bien vite pour danser chez Rabosée.

Le vieux Lagasse est revenu, il fait aller la sousoume ( ?) et la clarinette avec notre Henry et Victor, et la toquée ( ?) Maianne.

Et moi, je fai en rechercher avec une canne.

Et le ministre, il ne crie plus, il est crever.

Bien des compliments de toute la famille, on vous embrasse tous de loin.

Pour la famille Natalis Hurlet

Et toute les crapaute a L

Veuillez remettre ce billet à Joseph Lèbe de la part de sa famille



L….le 20 Novembre 1916

Mes deux chers petit frères

C’est avec grand plaisir que je vous écrit cette petite lettre pour vous dire que je vient de recevoir trois lettres, deux de votre main et une de Joseph Matias datée du 28-8- et les deux votre, une était datée du 27-8 et une du 20 Septembre avec votre photo, et je vous remercie au non de notre chers famille.

Je vait vous parler, c’est le cœur de votre grande sœur qui souvre à vous autre.

Je sait que vous avez souffert tout les deux et que vous n’avez jamais rien dit a votre grande sœur qui ne cesse de soccuper de vous autres, car mon plus grand désir, chers frères, est de vous donner des nouvelles de notre famille, et vous autres, vous me cacher la vérité, mais votre photo me le dit.

Ah chers frères, c’est le cœur brisé que je vous écrit pour vous dire



que j’ai bien vu que lon avait emputer le bras gauche à notre cher Arthur, et toi Adrien, je voit bien que tu as encore mal a la jambe.

Votre pose sur la photo est très bien, mais pas assez bien pour tromper votre sœur, Malgré mes larmes, jai tout de suite vu le malheur qui nous frapait.

Mais pourquoi, chers frères, ne mécriver vous pas la vérité.

Vous savez bien que je ne peut mal de rien dire a mes chers Parent.

Même votre photo, je ne leur montrerai pas.

Je garde le secret pour moi, on voit trop bien que notre cher Arthur na plus sont bras gauche, et sil sen apercevait, ils aurait bien trop de piene.

J’aime mieux garder ce chagrin pour moi seul.

Je leur enverrai seulement les lettres demain mardi, et leur demander qu’ils menvoi tout de suite une réponse pour vous envoyer ainssi que chez Mathias.

Pour vous rassurer sur la nourriture, on a encore manquer de rien.

Au crayon : Henri ma dit quand je vous écrirai de vous remettre à chacun cent mille bons gros ..de sa part et il se rejouit de vous revoir.



Maintenant, chers frères, je vous supplie de mécrire, et cette en grace  que je vous demande de mécrire la verité pour moi seul.

Si non, si je ne reçoit plus un mot sur votre situation, je vait quitter ma place, abandonner mes pauvre parents et toute ma famille, malgré que je leur fait beaucoup de bien.

J’abandonne tout ci trois mois après le depart de cette lettre, je ne reçois rien pour me dire la vérité. Je vait passer la frontière et j’irai vous rejoindre pour vous soiugner et vous aider.

Je ne veut pas que vous soyer abandonner seul dans un pays étrangers, et être invalide.

Mon cœur ne saura supporter plus longtemps cette blessure.

Il faut que vous m’écriviez pour savoir ce que je doit faire.

Ce que vous me direz de faire, je le ferai, car jamais je ne vous abandonnerai.

Je travaillerai toute ma vie pour vous autres chers frères, pour vous rendre la vie la plus douce possible.



Chers frères j’espère que vous me pardonnerer de ne pas envoyer la photo a mes parent.

S’il savait la vérité, sa leur ferai beaucoup de peine, vaut mieu de les laisser vivre avec l’espoir que vous reviendrer bientôt tout les deux sain et sauf.

Mais moi, chers frères, je veut savoir la vérité, c’est au nom de mon pauvre frère Jean que je vous la demande.

Chers frères, soyer bien courageux tout les deux, et ne vous abandonner pas.

Toi, Adrien, aide le plus possible notre cher Arthur, car mon cœur se brise en pensant a votre malheur.

Et surtout, écrivez toujours ensemble pour rassurer mes pauvres parents sur l’état de votre santé.

Chers frères, bon courage et à bientôt.

Je termine ma lettre en vous embrassent tout les deux bien fort.

Votre grande sœur qui vous aime, et qui ne vous abandonnera jamais.

Nuit et jours, je vous voit telle que je vous ai quitter à Esdenne.

Que navaiche bien rester avec vous autres alors.

Enfin chers frères, bon courage et a bien tôt

Marie

Toute la famille va bien

Chers frères, je vous remette en même temps la réponses de mes parents qui reponde a vos trois lettre de la semaine dernière.

Ma mère me les a apportter aujourd’hui même.

Bon courage, chers frères



 

 



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