Médecins de la Grande Guerre

L’Australie n’échappa pas à l’épidémie de la grippe espagnole

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L’Australie n’échappa pas à l’épidémie de la grippe espagnole

(Claire Dujardin)

v La grippe espagnole dans l’Australian Imperial Force

La grippe espagnole sévit en plusieurs vagues. Les deux premières, l’une au printemps et l’autre à l’automne de 1918,  frappèrent  l’Amérique du nord et l’Europe.

En effet, les troupes américaines débarquées à Brest propagèrent le virus en France puis en Grande-Bretagne et, enfin, dans le reste de l’Europe et du monde. La troisième vague, sans doute la plus mortelle, se répandit après l’Armistice du 11 novembre 1918. Les nombreuses  manifestations de joie attiraient les foules et favorisaient ainsi la transmission de la grippe.

Selon les termes de l’Armistice, l’armée allemande devait avoir franchi la frontière est de la Belgique pour le 2 décembre au plus tard et la Rhénanie serait soumise à une occupation militaire constituée de Belges, de Britanniques, de Français et d’Américains. Intégrées au sein de la 4ème Armée britannique, les 1ère, 2ème, 4ème et 5ème divisions australiennes entamèrent leur marche vers le Rhin. Le rôle assigné à « l’Australian Corps (…) was to hold the rear area of (the Fourth Army), between the rivers Meuse and Sambre and the towns of Dinant, Charleroi and Avesnes »[1]. Finalement, le commandement britannique décida de ne pas inclure les troupes australiennes dans l’armée d’occupation de la Rhénanie[2]. Les Australiens furent alors cantonnés dans l’Entre-Sambre-et-Meuse durant l’hiver 1918-1919.

Au début du mois de décembre 1918, des officiers australiens[3] étaient déjà venus repérer les disponibilités de logement. L’Etat-Major australien disposait, en effet, d’une estimation de la « Approximate billeting capacity of Belgian towns and villages »[4] dressée par les autorités militaires belges avant la guerre. En matière d’hébergement, la préférence fut donnée aux bâtiments publics tels que les écoles, des casernes ou encore des usines pouvant accueillir un plus grand nombre de soldats. Lorsqu’ils logèrent chez l’habitant, les soldats ne furent guère plus de deux ou trois au maximum[5]. Par conséquent, ils partagèrent pendant quelques semaines durant l’hiver de 1918/ 1919 le quotidien de ces familles.

En février 1919, après deux mois d’accalmie, l’épidémie reprit de la vigueur. Elle fut particulièrement virulente chez les jeunes adultes en raison de leur métabolisme qui faisait évoluer une infection virale en maladie mortelle[6]. Ce nouveau virus attaquait violemment le système immunitaire et provoquait une hémorragie dans les poumons. Etouffé par ses propres fluides, le malade succombait[7].

Selon les instructions, tout soldat australien ressentant les premiers symptômes de la grippe, soit un mal de tête, des frissons et de la fièvre, était tenu d’en faire immédiatement la déclaration. L’incubation était de courte durée et la contamination très rapide[8]. Fréquemment, les complications pleuro- pulmonaires et des troubles cardiaques entraînaient la mort des malades[9].

Après un passage par une « Field Ambulance »[10] australienne, les cas jugés sérieux étaient transportés dans une « Casualty Clearing Station »[11] où ils étaient isolés des autres patients[12]. Admis avec une P.U.O. (pyrexia uncertain origine)[13], ils étaient, peu de temps après leur arrivée, généralement déclarés « dangerously ill » [14] et la mort survenait alors très rapidement[15].

L’infection résistait aux différents traitements notamment la quinine ou l’aspirine[16]. En prévention, le gargarisme au permanganate de potassium, le port de vêtements chauds de jour comme de nuit, la ventilation des lieux d’hébergement furent recommandés aux soldats australiens[17]. Au début, le malade recevait du lait, de l’eau à laquelle on ajoutait une tranche de citron ou encore du jus d’orange. Par la suite, si le patient résistait à la maladie, une nourriture plus consistante était introduite avec du potage, des œufs…[18]

Pourtant, dans leurs rapports, les officiers faisaient souvent état d’une assez bonne résistance de leurs soldats face à l’épidémie qui faisait rage parmi la population locale de l’Entre-Sambre-et Meuse où ils étaient cantonnés. Leurs journaux de guerre relatent souvent ces nombreux décès de civils.

Afin de limiter la propagation de la grippe, les autorités militaires australiennes avaient interdit tout ce qui favorisait la promiscuité, c’est-à-dire les bals, les concerts, les rencontres sportives et les séances de cinéma. Quant aux services religieux, ils se déroulaient dorénavant au grand air[19].

Toutes ces mesures s’estompèrent au début du mois de mars, et, comme le nota un officier du 56th Australian Infantry Battalion, le 5 mars 1919, « These restrictions have now fortunately ceased »[20].Toutefois, des soldats restèrent soumis à des inoculations au mois d’avril[21] et même durant le voyage de retour car « All get inoculated for influenza »[22] inscrit, dans son dernier carnet, à la date du 22 juin 1919, Alexander Mactaggart.

v L’Australie confrontée à la pandémie

En dépit de strictes mesures de quarantaine, la grippe espagnole gagna l’Australie. De toute évidence, le retour des troupes favorisa son développement. Pourtant, dès le mois d’octobre 1918, le Dr John Howard Lidgett Cumpston, Directeur général du Département de la Santé du Commonwealth, déclara que la quarantaine serait d’application dans le cas de cette grippe. Dès lors, des mesures strictes [23]à l’égard des navires ramenant des troupes d’Europe furent imposées.

A Fremantle, port situé en bordure de la côte ouest de l’Australie occidentale, une station de quarantaine, vaste complexe comprenant un hôpital, des dortoirs, des salles de douches etc., avait été aménagée dès la fin du XIXe siècle afin d’accueillir les personnes atteintes de maladies très contagieuses comme la peste bubonique, la tuberculose[24] etc. La « Woodman Point Quarantine Station » servit ainsi tout naturellement à isoler les soldats rentrant au pays pour éviter la propagation de la grippe espagnole. En effet, les transports de troupes débarquaient les soldats dans les ports des différents Etats en commençant par l’Australie occidentale. Bien souvent, pour les bateaux en provenance de Grande-Bretagne, l’escale en Afrique du sud favorisa l’infection par le virus.

Sur la période s’étendant du mois d’octobre 1918 au mois d’avril 1919, quelque 2.800 personnes atteintes par la grippe sur des navires arrivant en Australie furent admises dans des hôpitaux de « quarantaine » tandis que les personnes qui les avaient côtoyées durant le voyage étaient isolées pendant une certaine période[25]. Au total, le Service de Quarantaine  dut s’occuper de 174 transports de troupes  infectés[26]

D’autres « Quarantine Stations » étaient établies dans les principaux ports d’entrée en Australie. Ces Stations de Quarantaine avaient accueilli les immigrants au XIXe siècle[27].

Arrivant à destination, les soldats rapatriés étaient parfois obligés de rester à bord pendant le nombre de jours réglementaires lorsqu’ un cas ou des cas étai(en)t déclaré(s). Cette attente supplémentaire, avant de revoir leurs proches, les frustrait beaucoup[28], mais tout était mis en œuvre pour les distraire et les occuper[29].

A ce sujet, le cas de transports de troupes mérite d’être évoqué. Il s’agit du « Boonah ». A la fin de 1918,  le « Boonah », dernier transport de troupes, quitta l’Australie avec  quelque 1200 hommes à bord. Quand il fit escale à Durban en Afrique du Sud, l’Armistice venait d’être signé trois jours auparavant. Son retour au pays fut rapidement décidé. Malheureusement, des soldats  étaient déjà infectés par le virus de la grippe en raison de contacts avec des dockers. Pendant le voyage, les mauvaises conditions météorologiques obligeaient les soldats à rester confinés à l’intérieur du navire et, par conséquent, les cas de grippe se multipliaient chaque jour davantage, affectant également des membres d’équipage. Le « Wyreema », rapatriant d’Angleterre des infirmières de l’armée australienne, avait quitté l’Afrique du sud deux jours avant le « Boonah ». Les deux navires gardaient un contact par radio et, afin de prodiguer des soins aux malades du « Boonah », il fut demandé à 20 infirmières volontaires du « Wyreema » de débarquer à Woodman Point, Station de Quarantaine de Fremantle.

Le 12 décembre, le « Boonah » arrivait à Fremantle avec un quart de ses passagers atteints par la grippe. Comme la pandémie avait jusqu’alors épargné l’Australie occidentale les autorités de l’immigration du Commonwealth refusèrent, dans un premier temps, le débarquement des soldats. Après avoir reçu l’autorisation des autorités, les malades les plus atteints furent transportés à Woodman Point. Certains décédèrent dès le premier jour. Des membres du personnel soignant furent aussi infectés par le virus.

Pour les autres soldats restés à bord, il fallait attendre un délai d’incubation de 7 jours sans  nouveaux cas déclarés afin d’affirmer que la maladie était endiguée. Pendant ce temps, la population s’indignait des conditions de vie difficiles à bord qui provoquaient le développement de nouveaux cas. La « Returned Servicemen’s Association » (Association de militaires) menaça même de monter à bord pour ramener les malades sur la terre ferme.

Finalement, après neuf jours, et en dépit des règles de quarantaine, les autorités laissèrent repartir le navire, sans doute pour désamorcer une situation devenue trop tendue. Dix-sept nouveaux cas apparurent entre Albany et Adelaide. Le reste des soldats fut débarqué à la Station de Quarantaine de Torrens Island en Australie méridionale et comme aucun autre décès n’était survenu entretemps, ils furent autorisés à rentrer dans leurs foyers. Cependant, à Woodman Point, 4 infirmières et 27 soldats décédèrent des suites de la grippe espagnole[30].

Le premier cas de grippe espagnole fut détecté au début du mois de janvier 1919 dans l’Etat de Victoria et, quelques jours plus tard, plusieurs cas apparurent en Nouvelle - Galles du Sud[31]. Ces deux Etats furent plus atteints par la pandémie que l’Australie méridionale et le Queensland[32]. La population civile d’Australie occidentale fut épargnée jusqu’au début de juin 1919 grâce aux sévères mesures de quarantaine[33]. Même la Tasmanie, île pourtant isolée, des cas de pneumonie se déclenchèrent vers le fin du mois d’août 1919[34].

Les dispositions pour tenter d’enrayer la propagation de la grippe eurent un impact sur la vie sociale car les lieux publics dont les théâtres, les cinémas, les écoles, les lieux de culte furent fermés ainsi que les rassemblements tels que les courses de chevaux, très prisées par les Australiens, furent interdits.

En rue, les policiers infligeaient des amendes aux personnes qui ne portaient pas de masque  désormais obligatoire. Des restrictions furent imposées aux navires qui voyageaient d’un Etat à l‘autre. La Station de Quarantaine de North Head à Sydney travailla sans relâche en raison des arrivées et des départs incessants de bateaux observant une période de quarantaine fixée à 4 jours. Les hôpitaux et le personnel soignant étaient débordés à tel point que des écoles, voire des églises, servirent d’hôpitaux[35]. L’activité économique  du pays fut perturbée et, dans l’éventualité d’un décès causé par la grippe, il était possible de s’assurer contre une perte de revenus[36]. Toute personne infectée était obligatoirement signalée aux autorités.

Lorsqu’ils prenaient le train pour quitter la ville, les citoyens étaient tenus de produire une déclaration signée mentionnant qu’ils n’avaient eu aucun contact avec une personne infectée depuis 3 jours ainsi qu’une déclaration d’un médecin affirmant qu’ils ne présentaient aucun symptôme de la grippe. Vingt quatre heures avant le voyage, ils devaient aussi être passés par une chambre d’inhalation[37].

Des journaux détaillaient les différentes formes de la grippe qui se déclarait subitement. Peu Ensuite, les problèmes respiratoires apparaissaient rapidement.  Ces quotidiens diffusaient aussi les soins à prodiguer. Dans tous les cas, le  malade devait rester au lit, bien au chaud, avec des bouillottes et, dans les cas moins sévères, il était conseillé de boire, toutes les 4 heures, une cuillère à soupe de brandy ou de whiskey avec de l’eau à part égale. Ceci ne s’appliquait pas aux cas « extrêmes » lorsque le patient souffrait d’hémorragie ou de saignement par la bouche. Le traitement passait également par une bonne ventilation des pièces, essentielle pour donner de l’air frais[38].

En 6 mois de temps, dans les différents Etats, 819.000 personnes, dont 440.000 à Sydney, avaient été vaccinées[39]. En Australie occidentale où l’inoculation était gratuite[40], 638 décès furent recensés[41].

v Conclusion

En Australie, la « Spanish Lady » faucha près de 10.000 jeunes personnes, principalement âgées de 15 à 35 ans. En 1919, la population dépassait à peine les 5 millions de personnes[42]. Si le nombre de morts restait faible, comparé à celui de l’Europe et de l’Amérique, c’est que, dès la fin de 1918,  l’Australie s’employa à contenir la propagation de la maladie. Cependant, la démobilisation, suivie du retour des soldats, rendit la tâche plus ardue.

Combien de familles plongèrent dans le chagrin après la disparition d’un être cher, terrassé, après l’Armistice, dans un lointain hôpital de Grande- Bretagne, de France, de Belgique ou  encore dans une Quarantine Station par cette terrible « Spanish serial killer» alors que les armes l’avaient épargné? Ces décès ne venaient qu’alourdir davantage les pertes, pourtant déjà énormes de l’Australian Imperial Force sur les fronts occidental et oriental.

Au cimetière communal de Charleroi, dans lequel 77 soldats australiens reposent aujourd’hui, 70 décédèrent de la grippe espagnole, 4 soldats australiens sur 14 au cimetière de Marcinelle et 4 soldats australiens sur 5 au cimetière de Belgrade dans la province de Namur. En 1919, ces soldats étaient toujours considérés « in Field » (en campagne) et, par conséquent, leurs noms furent gravés sur le tableau d’honneur de l’Australian War Memorial au même titre que ceux qui perdirent la vie sur les champs de bataille.

Quand la grippe s’éloigna, le gouvernement fédéral australien comprit qu’il était nécessaire de mettre en place une politique de santé nationale.

Dès 1921, le Commonwealth Department of Health (Ministère de la Santé du Commonwealth) fut créé et des programmes de santé  préventive furent élaborés aussi bien par les gouvernements des Etats que par le gouvernement fédéral. L’efficacité de la vaccination permit à la médecine scientifique ainsi qu’aux médecins de gagner davantage la confiance de la population[43].

L’expérience traumatisante de la guerre suivie de l’épisode de la grippe espagnole marqua fortement la société australienne.

N.B. Nous tenons à adresser nos sincères remerciements à Mmes Shannon Lovelady, Allie Paiva, Sandra Playle, Maureen Roberts pour leur aide précieuse et spécialement Mme Ruth Johnson qui nous a envoyé sa thèse, non publiée, sur la grippe espagnole en  Australie occidentale.

 

 

 

 

 

 



[1] BEAN (C.E.W.), o.c. vol.VI, p.1053.

«Le Corps australien devait tenir la zone arrière de (la 4ème Armée) entre les rivières de la Meuse et de la Sambre et les villes de Dinant, Charleroi et Avesnes ».

[2] « …it being definitely decided that Australian Troops would not go to Germany… » AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, 5th Australian Pioneer Battalion, 14/17/35 January 1919, appendix 1.

[3] « The following day (7décembre), Major Brown and an advance party were transported to Charleroi to inspect billets for the  battalion»

« Le jour suivant, le Major Brown et un détachement d’avant-garde furent transportés à Charleroi pour inspecter les logements pour le bataillon ».

N. Browning, The Blue and White Diamond. The history of the 28th Battalion, 1915-1919, Bassendean, 2002, p.469

[4] « …d’une capacité approximative de logement des villes et villages belges »

AWM, collections, First World War, Australian Army Diaries, Formation Headquarters, General Staff, Headquarters 2nd Australian Division, 1/44/40, November 1918.

[5] « …two or three men in each house, which brings them half-way back to the comforts of civil life ».

The Advertiser (Adelaide, SA), 13 January 1919, p.7

[6]LARCAN (A.), FERRANDIS (J-J.), Le service de santé aux armées pendant la Première Guerre mondiale, éd. LBM, Paris, 2008, pp.460-462.

WINTER (J.), La grippe espagnole, dans l’Encyclopédie de la Grande Guerre sous la direction de AUDOUIN - ROUZEAU (S.), Bayard, Paris, 2004, p.944.

Nous avons trouvé cette autre explication pour la grippe dite  « espagnole ».En 1889, l’Espagne connut une épidémie de grippe qui avait causé la mort de 200.000 personnes. Il se pourrait qu’on ait fait référence à cet événement.

L’Histoire, éd. Seuil, Paris, novembre 2003, n°281, pp. 82, 83.

[7] http://www.auspostalhistory.com/articles/1123.php

[8] L’Histoire, éd. Seuil, Paris, novembre 2003, n°281, p. 82.

[9]AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, 27th Infantry Battalion, 23/44/42, February 1919, Appendix 28.

En parcourant les états de service des soldats, nous avons constaté qu’un certain nombre d’entre eux développaient la maladie après leur retour de permission en Grande-Bretagne.

[10] Une « Field Ambulance » pouvait accueillir 50 patients. La 7th Field Ambulance fut aménagée à Mont-sur-Marchienne.

AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, Assistant Director of Medical Services, 2nd Australian Division, 26/19/36, December 1918.

[11] Hôpital militaire bien équipé du point de vue médical et parfois spécialisé dans les maladies infectieuses, les désordres nerveux etc.

[12] AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, 27th Infantry Battalion, 23/44/42, February 1919, Appendix 28.

[13]«…  fièvre d’origine incertaine ».

[14] « …dangereusement malade ».

[15] Selon une étude menée par Dennis Shanks G. MacKenzie A., Mclaughlin R., Waller M., Dennis P., Lee S. et Brundage J.F., dans les archives médicales et les dossiers militaires des soldats de l’Australian Imperial Force hospitalisés pour des problèmes respiratoires, il ressort que plus les soldats comptaient d’années de service dans l’armée, plus ils avaient de chance de résister à la terrible « pneumonia-influenza » qui sévit durant l’automne-hiver 1918-1919. En effet, ils avaient développé une certaine immunité contre les virus de la grippe contrairement aux troupes arrivées dans le courant de l’année 1918.

 http://jid.oxfordjournals.org/content/201/12/1880

[16] Les médecins militaires australiens ont utilisé en plus de ces substances un « médicament » sans doute plus agréable au goût…« Brandy has been used fairly freely and apparently with benefit ».

« Du brandy a été employé assez librement et apparemment avec profit ».

AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, 3rd Australian Casualty Clearing Station, 26/64/29, February 1919, appendix 3 Medical  Report.

[17] AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, 49th Infantry Battalion, 23/66/33, February 1919  et 27th Infantry Battalion,  23/44/42, February 1919, Appendix 28.

[18] http://www.nzhistory.net.nz

[19]LARCAN A., FERRANDIS  J.J., Le service de santé aux armées pendant la Première Guerre mondiale, Paris, LBM, 2008, pp.460-462.

WINTER  J., « La grippe espagnole », Encyclopédie de la Grande Guerre, sous la direction de AUDOUIN - ROUZEAU S., Paris, Bayard, 2004, p.944.

AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, 14th Infantry Brigade, 23/14/36, March 1919.   Septante neuf soldats australiens de la Première Guerre mondiale sont enterrés dans le cimetière de Charleroi et quatorze à Marcinelle dont 74 sont décédés de la grippe espagnole.

AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, 6th Brigade, 23/6/42, February1919.

[20] «Ces restrictions ont maintenant heureusement cessé ».

AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries,  56th Infantry Battalion 23/14/36 March 1919.

[21]AWM, collections, First World War, Australian Army War Diaries, 56th Infantry Battalion, 23/14/36, March 1919 et 17th  Infantry Battalion,  23/34/43, April 1919.

[22] « Tous reçurent l’inoculation pour l’influenza »cf. Carnets d’Alexander Mactaggart, 2nd Light Trench Mortar Battery.

[23]« …and by the end of 1919 more than 12 000 Autralians had lost their lives in the epidemic… ».

 « …quarantine procedures were introduced at all Australian ports in October 1918… ».

« …et à la fin de 1919, plus de 12 000 Australiens avaient perdu la vie à cause de l’épidémie » et « …les procédures de quarantaine furent introduites à tous les ports australiens en octobre 1918… »

Mc CRACKEN (K), CURSON (P.), The Spanish influenza pandemic of 1918-19: new perspectives, p.110. http://www.jstor.org

Mme Ruth Johnson qui prépare sa PhD thesis « Unshed tears and Stilled Suffering » sur la grippe espagnole en Australie occidentale, nous a aimablement fourni des informations complémentaires sur le sujet.

[24] http://www.woodmanpointquarantinestation.com

[25] Wartime, April 2009, issue 45, p.23

[26] http://influenza.sph.unimelb.edu.au/data/S0001/chapters/P2_chap_2.pdf

[27] Une loi relative à la Quarantaine fut promulguée en 1908.

[28] Wartime, April 2009, issue 45, p. 24

[29] BEAN (C.E.W.), Anzac to Amiens, o. c. p.519

[30] http://www.samhs.org.au/Virtual%20Museum/Notable

[31] Selon Ruth Johnson, il n’est guère aisé d’affirmer quel Etat fut touché le premier.

[32]Voir tableaux pour les mois de janvier et février 1919.

http://influenza.sph.unimelb.edu.au/data/S0001/chapters/P2_chap_2.pdf

[33] Information de Ruth Johnson

[34] http://influenza.sph.unimelb.edu.au/data/S0001/chapters/P2_chap_2.pdf

[35] https://prezi.com/i9tnchhvtznf/what-impact-did-the-spanish-flu-epidemic-have-on-health-poli/

[36] People could take out insurance policies to cover loss of earnings to death, in the event of contracting influenza”. JOHNSON (R.), « Unshed tears and Stilled Suffering», p.80

[37] Newcastle Morning Herald and Miners’ Advocate (NSW : 1876-1954), 16 January 1951, p. 4

 http://trove.nla.gov.au/

[38]6. Stimulant every four hours, either one tablespoon full of brandy or whiskey in equal quantities of water

    10. Fresh air essential”

http://trove.nla.gov.au  , Daily Telegraph (Lauceston, Tas.:1883-1928), Friday 15 August 1919, p.7

[39] https://prezi.com/i9tnchhvtznf/what-impact-did-the-spanish-flu-epidemic-have-on-health-poli/

[40](…). Arrangements were in hand for the opening of public inoculation depots as might be necessary. Such inoculation would be free to the public (…) no charge should be made for inoculation to the public”.

Western Mail (Perth, WA: 1885-1954), 29 November 1918, p. 28 http://trove.nla.gov.au/

[41] http://www.wanowandthen.com/spanish-flu.html

[42] http://www.flupandemic.gov.au/internet/panflu/publishing.nsf/Content/history-1

[43] http://prezi.com/i9tnchhvtznf/what-impact-did-the-spanish-flu-epidemic-have-on-health-poli/



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