Médecins de la Grande Guerre

Album photos

point  Accueil   -   point  Intro   -   point  Conférences   -   point  Articles

point  Photos   -   point  M'écrire   -   point  Livre d'Or   -   point  Liens   -   point  Mises à jour   -   point  Statistiques


Tombes et cimetières belges de l’Est Africain.

point  [article]
Cimetière militaire européen de Kibati (Kivu). La construction du monument après la guerre (vue latérale). A droite, le groupe de femmes qui, vêtues de peaux de bêtes, enlèvent le gazon, donne à la scène la marque, le cachet du Kivu, pays d'élevage. A droite de ce groupe et du monument, les tombes (période intermédiaire), et le banian (faux figuier) que le capitaine Bollen a planté en 1916 à la tête de la tombe de J. Devolder. Les branches de cet arbre se confondent avec celles de l'autre banian qui plus à droite encore, se trouve également à la tête de la tombe du capitaine commandant Defoin. Ces deux sépultures terminent la rangée des tombes dans la direction du lac Kivu. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Cimetière militaire européen de Kibati (Kivu). Le monument achevé, vu de côté. A droite les tombes des européens (période intermédiaire). A l'avant-plan, le banian de la tombe de J. Devolder. La plaque en bronze appuyée sur le monument porte cette inscription : « A la mémoire des soldats et porteurs belges tombés pour la Patrie. 1914-1911). Les noirs n'ont pas été oubliés, ils ont également leur cimetière. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Cimetière militaire européen de Kibati (Kivu). Le monument face vers les tombes (période intermédiaire). Cliché du Ministère des Colonies.

Lendemains de combat dans l'Est-Africain Allemand. Les tombes du sous-lieutenant de Beughem (à droite) et du sous-officier Bauwerlinck (à gauche), le 5 août 1916, sur le champ de bataille de Kato. Le combat de Kato (3 juillet 1916) fut un des plus acharnés de l'offensive belge sur Tabora et reste un des plus purs titres de gloire du 4e régiment de nos troupes coloniales. Une poignée de Belges y remporta un éclatant succès sur des forces allemandes plusieurs fois supérieures en nombre. Effectifs belges engagés : 18 européens, 150 noirs. Tués : 4 européens, 49 noirs. Blessés : 5 européens, dont 4 grièvement, une cinquantaine de noirs. Pertes allemandes : 17 blancs (5 morts, 3 blessés, 9 prisonniers). Les animateurs du combat, du côté belge, furent le major Rouling, chef du 4e régiment, et le capitaine-commandant Hubert. Déjà le 27 janvier 1916, des éléments du 4e régiment avaient livré le non moins sanglant combat de nuit du Mont Ruakadigi (Kivu). Blessé d'une balle au cou le 27 janvier, le major Rouling perdit un œil à Kato. (Cliche Molitor.)

Cimetière militaire européen de Kibati. La tombe du capitaine-commandant Defoin (aspect des tombes individuelles dans leur état actuel). Le banian (faux figuier), planté en 1916 à la tête de la tombe du commandant Defoin, cache entièrement l'enfilade des tombes dans la direction de Rutshuru. Les tombes de Kibati ont connu au moins trois parures différentes, trois ornementations successives. Leur histoire émouvante vaudra d'être un jour écrite et mise en images. Le compte rendu et les photos de l'inauguration du monument et des pierres tombales ont paru dans 1'« Illustration Congolaise » du 1er juillet 1925, page 486. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Tombe du 1er sous-officier Kooren, à Nyanza (T.0.). A l'arrière-plan, les tombes des soldats. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Tombe de l'adjudant (agent militaire) Baujot, à Vua (lac Tanganyika méridional).

Cimetières militaires belges de Mahengé. Monument du cimetière des noirs. Inscription de la plaque en bronze ; « A la mémoire des soldats belges tombés pour la patrie. 1914-1917. » Cette plaque, comme celles qui sont également dédiées aux noirs à Kibati, à Lulanguru, à Tabora, a été fondue à Kigoma suivant les indications du major Delattre.

Tombe du capitaine Bjornstad, à Mulungu. (district du Kivu).

Tombe du sous-lieutenant Bouckaert, à Kilawa.

Tombe du sous-officier Dekemel, à Albertville. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Tombe du sous-officier Van Campenhout, à Nya Lukemba. District du Kivu. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Tombe du 1er sous-officier Hougaerts, à la Niemba. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Tombe du sous-lieutenant Jussiant, au cimetière du kilomètre 300 du second tronçon des chemins de fer de la Cie des Grands Lacs. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Plan de la zone des cimetières dans la région de Tabora. (Par Louis Habran)

Tombe du lieutenant Lambert et des sous-officiers Cipont et Engelborghs, à Mabama. La construction de la maçonnerie date des environs du troisième trimestre de 1920. La plaque funéraire en marbre blanc et les chaînes ont été placées en 1921 ou 1922. Les chaînes ont été forgées par les ateliers Kigoma pendant l'occupation belge. La plaque funéraire a été envoyée d'Europe par le Ministère des Colonies, comme toutes les plaques en marbre qui ornent les monuments des campagnes 1914-1918 au Congo oriental et dans l'Est-Africain. (Cliché du Ministère des Colonies.)

La tombe du sous-officier Beeckman, à Lulanguru, aux pieds de deux manguiers (aspect fin 1920 – commencement 1921). La maçonnerie est de la même époque que celle de Mabama. Au-dessus de la croix du monument, la première croix, l'humble croix de bois qui avait été piquée en terre après la sépulture, en 1917. La plaque funéraire a été placée en même temps que celle du monument de Mabama. (Cliché du Ministère des Colonies.)

Aspect des tombes militaires belges du cimetière européen de Tabora, dans le second semestre de 1918. Des croix de bois de la guerre, quatre sont encore debout, la cinquième inclinée, la sixième invisible dans l'herbe où elle est couchée. L'Européen qui se trouve entre les croix est le major A. Delattre. (Cliché A. Delattre.)

Les tombes militaires belges du cimetière européen de Tabora dans le second semestre de 1919. La maçonnerie est terminée, l'ornementation florale manque encore et les plans inclinés qui, sur le cliché, sont numérotés, attendent les plaques funéraires en marbre blanc. Voici l'ordre dans lequel les tombes sont disposées : Colson, 1 ; Vandycke, 2 ; Raick, 3 ; Toossens, 4 ; Smal, 5 ; Hupperten, 6. La tombe centrale de la première rangée est celle du sous-officier Small de l'armée britannique ; mort en service chez les Belges. Une tombe belge, celle de l'administrateur territorial Van der Maelen se trouve seule dans une autre partie du cimetière. Elle est semblable aux tombes groupées, mais gagnerait toutefois à en être rapprochée. (Cliché A. Delattre.)

Les tombes militaires belges du cimetière européen de Tabora, vers la fin de 1919 – commencement de 1920. Les tombes sont déjà fleuries, mais se trouvent encore sans plaque funéraire. (Cliché A. Delattre, communiqué par le Ministère des Colonies).

Les tombes militaires belges du cimetière européen de Tabora, après le placement, en 1921 ou 1922, des plaques en marbre blanc portant les inscriptions funéraires. Tel est maintenant encore, d'après des photos de 1924 et de 1926, l'état de ce cimetière. Le manguier qui, sur cette photo-ci, se trouve au milieu des tombes et qui existait encore en octobre 1924, aurait toutefois été abattu depuis, pour dégager les monuments. Fidèle aux arrangements que le major Delattre a passés avec elle, la Mission des Pères Blancs de Tabora défend bien nos tombes contre la nature des tropiques. Voici un exemple d'inscription funéraire : «PRO PATRIA - A la mémoire de Monsieur RAICK Félix, François, Joseph, - Sous-lieutenant Auxiliaire de la Force Publique – Né à Liège (Belgique) – le 4 décembre 1887 – Mort pour la Belgique – à Tabora le 30 décembre 1916. (Clichés du Ministère des Colonies).

A Tabora, second semestre de 1918. Aspect du cimetière des soldats et des porteurs du Congo Belge situé près du croisement du chemin de fer de Kigoma et de la route de Mwanza (cimetière d'Ussulé ou cimetière militaire N° 3 de la région de Tabora). L'Européen que l'on voit à droite est le major A. Delattre. A gauche, dans le fond, la ligne gris clair du ballast du railway. Sur ce cimetière comme sur l'autre cimetière de soldats et des porteurs belges situé près du Boma de Tabora, une brousse épaisse avait poussé pendant la guerre, depuis le départ des troupes belges. (Cliché A. Delattre).

A Tabora, le 11 octobre 1924. Aspect du cimetière des soldats et des porteurs du Congo Belge situé près du Boma de Tabora (cimetière militaire N° 1 de la région de Tabora), L'Européen debout près de la stèle est le capitaine Louis Habran. Des palmiers et des fleurs ornent les parterres. Une haie de plantes grasses ne périssant pas en raison sèche entoure l'enclos funéraire, qui mesure 60 mètres sur 44. L'autre cimetière belge de soldats et de porteurs à Tabora (cimetière N° 3 du plan) mesure 100 mètres sur 25. (Cliché Louis Habran).

Photo, prise vers la fin de 1919, de la stèle qui venait d'être élevée au centre du cimetière des soldats et porteurs du Congo Belge situé près du Boma de Tabora. Le terrain est débroussé, les allées tracées. Hauteur totale de la stèle : 5 mètres. Sur la face antérieure, une étoile en bronze et une plaque, en bronze également, portant cette inscription : « A la mémoire des soldats et porteurs belges tombés pour la Patrie. 1914-1917 ». Plaque et étoile ont été coulées par les Belges dans les ateliers de Kigoma pendant l'occupation. La plaque pèse 27 kilos. Il y a une croix sur chacune des faces latérales et sur la face postérieure. La stèle de l'autre cimetière des noirs à Tabora (cimetière N° 3 du plan) est en tous points semblables à celle-ci. (Cliché A. Delattre, communiqué par le Ministère des Colonies)

Tombe du Général Tombeur au cimetière de St-Gilles. (photo André De Smet)



© P.Loodts Medecins de la grande guerre. 2000-2020. Tout droit réservé. ©