Médecins de la Grande Guerre
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Né le 18 mars 1891 à Florennes. La semaine suivante,
travaille chaque jour à l'hôpital militaire. Le 27 août, à Tervueren, un officier allemand examine les papiers des fugitifs et lit dans le cahier de bord de Dupiéreux ces phrases: «Jusqu'à ce jour, je m'étais refusé à croire ce que disaient les journaux des atrocités commises par les Allemands; mais, à Louvain, j'ai vu ce qu'est leur Kultur. Plus sauvages que les Arabes du calife Omar, qui brûlèrent la bibliothèque d'Alexandrie, on les voit, au XX° siècle, mettre le feu à la célèbre bibliothèque de l'Université. Il faut avouer qu'ils se conduisent comme des barbares. Ces incendies et ces meurtres, commis en grand, ne peuvent être uniquement le fait du soldat ; des ordres doivent venir de plus haut.» Aussitôt, le jeune homme est condamné à mort. On lui fait signe
d'avancer vers l'extrémité du champ, du côté du bois de Tervueren. Il franchit
d'un pied ferme une vingtaine de mètres. Parmi les témoins du meurtre se trouvait le frère jumeau de la victime! source: « Au service des blessés », E.
Laveille, S.J, Édition Duculot 1921)
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