Médecins de la Grande Guerre

Edgard Gosselin, au 21èmeRégiment de Ligne.

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Edgard Gosselin, au 21ème Régiment de Ligne

Jean-Noël Gosselin


Edgard Gosselin. (Collection Nicole et Annie Gosselin)

Edgard Gosselin naquit à Huissignies le 14 août 1892 de l'union d'Augustin Gosselin et de Sylvia Marginet
En 1912, il est appelé en service au 21ème régiment de Ligne.


Sa plaque bracelet. (Collection Nicole et Annie Gosselin)

A la mobilisation d’août 1914, le 1er de ligne qui tenait garnison à Gand se dédoubla et forma avec le 21ème régiment de ligne, la première brigade mixte. 
Celle-ci fut dirigée dès le début de la campagne sur la position défensive de la rivière « La Gette » dans la région de Tirlemont. 


Edgard 1er à gauche avec ses copains du 21ème de Ligne . (Collection Nicole et Annie Gosselin)

Après le repli sous Anvers, les deux régiments participèrent aux sorties effectuées par l’armée de campagne, ils se distinguèrent les 25 et 26 août sur la rive ouest du canal de Willebroek et les 10 et 11 septembre sur le front Humbeek-den-Heuvel-Eversem

Après la retraite d’Anvers sur l’Yser, le 21ème de ligne fut dissous et intégré au 1er de Ligne. Ce dernier participa à la bataille du 17 au 31 octobre 1914 et un de ses bataillons fut décimé lors de la chute de Dixmude le 10 novembre 1914. 


Edgard Gosselin. (Collection Nicole et Annie Gosselin)

Le régiment continua à participer à la « garde sacrée » et occupa les différents secteurs du front. 

Le 21ème de Ligne reconstitué fin décembre 1916, reforma brigade avec le 1er de ligne au sein de la 5ème division d’infanterie avec le 2ème chasseurs à pied. 

Lors de l’offensive libératrice déclenchée le 28 septembre 1918, la 5ème division d’infanterie tient le front de Nieuport à Pervyse, puis enlève les positions allemandes de la rive sud de l’Yser, notamment les fermes Terstille et Violette.

Le 16 octobre, les 1er et 21ème de ligne quittent leurs secteurs et progressent victorieusement à l’aile gauche de l’armée belge, atteignant le front Ostende-Oudenburg. 


Dans les tranchées de l'Yser. (Collection Nicole et Annie Gosselin)

Le 18, les deux régiments marchent par Maldegem vers le canal de dérivation de la Lys, que le 21ème de ligne aborde au nord, au pont de Celie, tandis que le 1er de ligne est arrêté devant Balgerhoeck

Jusqu’au 2 novembre, les lignards livreront de sanglants combats pour franchir le canal, puis, toujours à l’aile gauche, progresseront le long de la frontière belgo-hollandaise, jusqu’au canal de Gand-Terneuzen où ils terminent la guerre. 


Aménagement des tranchées. (Collection Nicole et Annie Gosselin)

L'image que tous retiennent des tranchées est celle du début de la guerre, une simple tranchée de terre à peine aménagée, faite dans l'urgence de la situation.

Au fil des mois, elles seront aménagées pour le "confort" (c'est un grand mot!) et la sécurité du soldat. Pour la résistance au bombardement, des abris sont aménagés, comme pour les radios, les postes de commandement,..etc. Ces nouveautés n'enlèvent rien à la dureté des combats et aux mauvaises conditions de vie de ces braves types qui peuplaient nos lignes. Donc les soldats exerçant un métier compatible avec ces aménagements étaient embauchés : maçon, menuisier, charpentier... mais il n'abandonnaient pas le fusil pour autant. (Chr. Philipart)

Le 1er et le 21ème de Ligne avaient obtenu les citations : « Anvers – Yser – Dixmude – Celiebrug  et Balgerhoeck »



Edgard est titulaire de la « Carte du Feu » qui a pour thème la défense belge à l'Yser et aussi de la « Croix de Guerre ». (Collection Nicole et Annie Gosselin)

La « Carte du Feu » a été créée en 1932 pour être attribuée aux belges qui ont accompli au moins 12 mois dans une unité au contact de l'ennemi.
La « Croix de Guerre » était décernée pour des actes de bravoure ou autre vertu militaire sur les champs de bataille de la 1ère guerre mondiale.


Hommage de la patrie reconnaissante. (Collection Nicole et Annie Gosselin)

Edgard était l'aîné d'une famille de 4 enfants : Germaine, Richard (mon grand-père paternel) et Maurice. Il épousera Léona Broquet avec qui il eut un fils Paul et puis 2 petites filles : Annie et Nicole. Il travaillait dans le secteur de la construction. Il décèdera en 1942 d'un arrêt cardiaque ; il est enterré au cimetière de Huissignies


Edgard Gosselin. (Collection Nicole et Annie Gosselin)

 

 



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