Médecins de la Grande Guerre

L'infirmière Jeanne Rousselle.

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L'infirmière Jeanne Rousselle.

Jeanne Rousselle 1882-1956 (collection Jomin)

Jeanne Rousselle 1882-1956 (collection Jomin)

L’infirmière Jeanne Rousselle[1]

 

Jeanne Rousselle, née Petitbois, est infirmière à Fourmies. Dès août 1914, elle y ouvre un dispensaire. En effet, les services de santé sont débordés par l’afflux de malades ou de blessés de la bataille de Charleroi.

Avec l’appui du Chanoine Delarra, Supérieur de l’institution Saint-Pierre, elle installe, dès le 22 août 1914, l’hôpital auxiliaire n°201 de la Croix Rouge française. La chapelle de l’établissement est transformée en infirmerie.

Elle crée aussi une école d’infirmière pour améliorer la qualité des soins dispensés.

Le 10 janvier 1916, les Allemands expulsent les élèves du Collège Saint-Pierre, réquisitionné et transformé en lazaret (hôpital militaire).

Elle aménage alors son magasin de vêtements « Aux deux Nègres », du 41, rue Saint-Louis, en salle de classe, pour continuer d’assurer l’enseignement aux enfants.

Après l’armistice, directrice de l’hôpital reconstitué au Collège Saint-Pierre, elle accueille malades et orphelins de guerre.

Le 29 janvier 1919, le Président de la République, Raymond Poincaré, en voyage officiel dans les régions libérées, lui remet personnellement plusieurs médailles : la croix de guerre 1914-1918, celle du mérite social, de la santé publique et des épidémies.

Un décret du 18 novembre 1933, la nomme au grade de chevalier de la Légion d’Honneur.

Jeanne Rousselle s’illustre également durant le 2ème conflit mondial.

Directrice du Château de la Huda, transformé en préventorium et aérium, elle cache 54 enfants juifs des nazis. Le 24 février 1988, on lui décerne le titre de « Juste parmi les nations ».

 



[1] Texte édité avec l’aimable autorisation de Madame le conservateur de l’écomusée-Avesnois de Fourmies.

 



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